L’obtention du statut CFC, première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, s’inscrit dans la ligne droite de la politique de développement du réassureur national.
Mieux encore, le fait de rejoindre Casa Finance City permet à la SCR de réaffirmer sa vision stratégique à savoir son expansion en Afrique et son leadership en tant que premier réassureur à l’échelle nationale. A rappeler que CFC, comme annoncé par Lamia Marzouki, DGA de Casa Finance City, a pour aspiration d’avoir une communauté de destin sur l’Afrique, une communauté d’influence.
« En parallèle, avec l’ouverture de ses deux bureaux de représentation en Afrique de l’Est au Rwanda et en Afrique de l’Ouest en Côte d’Ivoire, la SCR bénéficiera en tant que membre d’un accompagnement «doing business» de qualité visant à favoriser davantage le déploiement de ses activités dans la région », lit-on dans le communiqué de la SCR.
Le statut CFC s’inscrit donc dans cette stratégie du réassureur national à aller à la conquête de nouveaux marchés. « La SCR est aujourd’hui amenée à relever de nouveaux défis étant donné qu’elle ne dispose plus d’un cadre de privilège sur le marché marocain qui lui permettait de vivre confortablement su cet acquis », a déclaré Youssef Fassi Fihri, Directeur général de la SCR.
Raison pour laquelle, le réassureur national a revu son plan de développement aussi bien au niveau national en termes de positionnement et de part de marché (services plus compétitifs et relation client plus étoffée) qu’à l’international notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
Dans cette optique, la SCR a également lancé le projet développement des facultatives. Il s’agit des méga risques que, généralement, les assureurs n’introduisent pas dans leurs traités de réassurance. «L’ambition de la SCR est de souscrire beaucoup plus de facultatives tout en étant plus sélective. L’enjeu : plus il y a de souscriptions, plus le bouquet, au Maroc et à l’international, sera important », a tenu à préciser Youssef Fassi Fihri.
L’ambition de la SCR dans ce segment est d’augmenter la part de ses facultatives à l’international qui représente aujourd’hui 15%. Quant au marché marocain, il faudra attendre la mise en place de la réglementation. « Actuellement, il y a un contexte réglementaire qui est en cours de négociation. Cependant, le positionnement de la SCR dans cet environnement dépendra du ministère des Finances », conclut le DG de la SCR.