Dans la suite de la réflexion concernant le nouveau modèle de développement, le parti de l’Istiqlal a entamé un nouveau format de rencontre : Le Forum de réflexion qui a été l’occasion pour Nizar Baraka, d’insister sur les pistes de sortie de crise et des impératifs pour renouer la confiance des citoyens marocaines.
Ce samedi 21 septembre, le parti de l’Istiqlal a inauguré un nouveau format des rencontres. Il s’agit du forum de réflexion qui réunit les matières grises émanant des différentes organisations du parti. Pour cette première, le parti de la balance a planché sur le nouveau pacte social susceptible de nous sortir de crise, dans la suite de la réflexion ayant donné forme au mémorandum du parti sur le nouveau modèle de développement.
Lequel mémorandum qui a été adopté par le Conseil national du parti en octobre 2018 et envoyé au cabinet royal le 11 janvier 2019.
Inutile de rappeler les limites du modèle actuel et des disparités sociales et spatiales flagrantes qui ont poussé le Roi à appeler dès octobre 2017 à une refonte de ce modèle de développement.
Nizar Baraka prévient d’emblée que la sortie de la crise ne peut se faire qu’en partant de la réalité marocaine dans le cadre d’une réflexion collective, loin des recettes importées prêtes à l’emploi de clubs de réflexion offshore.
Il faut dire qu’il rejoint le message royal qui tout en appelant les forces vives de la nation à s’inscrire dans ce brainstorming à l’échelle d’un pays, de ne pas importer des solutions et de puiser dans la matière grise nationale.
Par ailleurs, le SG du parti de l’Istiqlal estime qu’il est dan les corde de nous autres citoyens, en tant que forces vives, de ramener notre pays sur la voie du développement, pourvu que nous disposions d’une vision claire et partagée du présent et de l’avenir, « en faisant un ensemble de choix courageux et audacieux qui lanceront une dynamique nouvelle et forte », souligne-t-il.
« Au sein de l’Istiqlal, nous nous engageons à militer pour la conclusion de nouveaux contrats sociaux, seuls susceptibles de redonner sens, foi et confiance en l’avenir au citoyen tout en prenant en compte certains impératifs », précise l’ancien argentier du Royaume.
Ainsi, une mobilisation des Marocains autour d’une vision claire et d’un projet collectif, est nécessaire pour la réussite de tout projet de société.
La deuxième remarque soulevée est que dans un monde en pleine mutation, le temps est un facteur qui jouerait en notre défaveur. « Plus nous retardons le changement souhaité, plus il est difficile et même impossible d’y remédier », poursuit-on.
Nizar Baraka rappelle d’ailleurs qu’à cet égard, « en tant que comité exécutif du parti Istiqlal, nous avons alerté le gouvernement sur le danger de l’attentisme au lieu de s’acquitter de sa responsabilité constitutionnelle découlant du mandat populaire et parlementaire et de la confiance de Sa Majesté ».
Le SG du parti de la balance touche du doigt là ça fait mal : On ne peut faire l’économie du renouvellement de notre système de valeurs, individuelles, collectives et citoyennes, sans quoi, c’est un levier de développement en moins.
Le parti estime nécessaire également de lier les actes aux paroles dans la pratique politique afin de rétablir la confiance dans l’action publique ; et de lier l’action publique à des résultats ayant une incidence sur la vie quotidienne du citoyen et de traduire la contribution fiscale du citoyen en bien-être social tangible.
« Et, last but not least, la nécessité de justice et d’équité en rompant avec les situations et manifestations d’injustice et de discrimination dans la jouissance des droits et à travers un partage équitable des obligations, des sacrifices et de la richesse entre tous », conclut Nizar Baraka.