La comparution par visioconférence par le dénommé Brahim Ghali devant le juge Santiago Pedraz, ce mardi 1er juin, n’a donné lieu à aucune mesure conservatoire à son encontre. Ainsi, le passeport du chef du polisario n’a pas été saisi (document qui est par ailleurs un faux) et il pourra ainsi quitter l’Espagne sans être inquiété des crimes contre l’humanité qu’il a commis, selon le journal espagnol El Pais.
Pourtant deux plaintes ont été déposées contre Brahim Ghali, l’une du blogueur Fadel Breica, de nationalité espagnole, qui l’accuse de torture et détention illégale dans les camps de Tindouf en 2019; et une autre de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (Asadedh), qui attribue des crimes de génocide et contre l’humanité contre des dissidents sahraouis et des prisonniers de guerre au cours des dernières décennies.
Faut-il rappeler que l’accueil de Brahim Ghali par l’Espagne en catimini depuis la mi-avril a donné naissance à une crise diplomatique sans précédent entre le Maroc et l’Espagne. Un accueil qui a mis au grand jour le double jeu de l’Espagne à l’égard de son principal partenaire du Sud.
Depuis l’éclatement de cette crise, l’Espagne essaye de faire diversion avec la question migratoire en orchestrant une vraie escalade médiatique contre le Maroc, qui campe sur sa position. Le Royaume pousse son voisin ibérique dans ses derniers retranchements sur la question du Sahara marocain.
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