Le Président de la Commission du Nouveau modèle de développement (NMD) s’est attelé à l’exercice de la présentation des conclusions du rapport au corps diplomatique accrédité au Maroc. L’objectif de cette rencontre, associer les pays partenaires dans ce changement de paradigme que le Maroc s’apprête à opérer.
Depuis la présentation du rapport du nouveau modèle de développement à SM le Roi le 25 mai, les membres de la Commission enchaînent les rencontres avec les différentes parties prenantes pour présenter les conclusions du rapport qui dessinera les lignes d’un changement de paradigme.
Ce 15 juin, c’était au tour du corps diplomatique de découvrir ce nouveau modèle à travers duquel le Maroc envisage d’opérer un virage important de son développement. Organisée par le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Africaine et des Marocains Résidants à l’Etranger, cette rencontre a connu la participation des ambassadeurs ainsi que du corps diplomatique accrédité au Maroc.
« Cette rencontre a été l’occasion de présenter le NMD mais aussi d’échanger avec les ambassadeurs les pistes de coopération des projets concrets qui nous permettront d’accélérer la mise en œuvre de ce modèle de développement », a souligné Chakib Benmoussa, président de la Commission.
Lors de son exposé, Chakib Benmoussa, n’a pas manqué de rappeler les défis ayant imposé au Maroc de faire ce pas afin d’anticiper les changements pour limiter les risques et saisir les opportunités.
Le Maroc s’est donc fixé des objectifs ambitieux à l’horizon 2035 qui requièrent toutefois l’adoption de nouveaux fondements et une implication de tous les acteurs de la société.
Des ruptures sont nécessaires pour opérer ce changement impératif comme l’a expliqué Chakib Benmoussa.
Parmi les raisons de ce changement la commission a relevé les attentes et les aspirations des citoyennes Marocains qui appellent au changement pour consolider les avancés et les acquis du Maroc réalisés lors des deux dernières décennies et dépasser les manquements. Mais aussi le ralentissement du rythme de croissance économique du Maroc qui l’expose au piège du revenu intermédiaire ainsi que les inégalités sociales et territoriales handicapant le développement.
Sans oublier les évolutions et les transformations nationales et mondiales rapides qui imposent au Maroc d’anticiper les changements pour limiter les risques et saisir les opportunités.
Tout l’enjeu, pour ceux qui porteront ce projet, est de réaliser les 5 objectifs de l’ambition 2035 à savoir : Maroc prospère, Maroc des compétences, Maroc inclusif, Maroc Durable et Maroc de l’audace.
Pour ce dernier point, la commission a conclu qu’il faudra relever 5 paris d’avenir dans les domaines stratégiques à savoir la recherche innovation, le numérique, l’énergie, le financement ainsi que le Made in Maroc.
Des paris que les ambassadeurs ont salués en exprimant la volonté de leur pays à contribuer à la mise en œuvre de ce NMD en créant des partenariats dans différents domaines. Ces paris permettront également au Maroc de renforcer ses engagements à l’échelle régionale et internationale.
Ce partage de la vision marocaine avec les ambassadeurs étrangers et, par ricochet, leur pays ne fait que réaffirmer l’esprit d’ouverture du Maroc envers ses partenaires.