Un arrêté du ministre de l’Economie et des finances n° 985-19 du 27 mars 2019 fixant les modalités de conclusion des contrats d’emprunt par l’Office national des chemins de fer auprès des banques à concurrence de 2. 500 MDH est publié dans le BO du 25 avril 2019 (version arabe).
Il ressort ainsi des textes publiés dans le Bulletin officiel que l’Office des chemins de fer est habilité à contracter des emprunts garantis par l’Etat à concurrence de 2.500 MDH. La durée de l’emprunt est fixée à 10 ans et le taux d’intérêt à 3,5%. Le paiement des intérêts bi-annuel court à partir du 31 juillet 2019.
Ces emprunts vont permettre à l’Office de réaliser ses investissements et du coup jouer son rôle d’acteur économique de référence. L’ONCF en chiffres c’est : 38 millions de voyageurs transportés, 30 millions de tonnes de marchandises acheminées, 6,3 Mds de DH d’investissements réalisées en 2017…
Dans son dernier Conseil d’administration qui date du mois de juillet, le Directeur général de l’Office Rabie Khlie avait déclaré : « Le projet de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse est entré en phase de pré-exploitation. Quant à ceux relatifs à la modernisation et à l’augmentation de la capacité du réseau existant sont en cours d’achèvement ».
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Aujourd’hui, l’on remarque que l’Office n’est pas au bout de ses peines et que d’autres projets sont en cours de réalisation.
Il y a quelques semaines, l’ONCF avait lancé un appel d’offres pour l’élaboration d’un programme de fidélité. Le but de ce programme est de répondre à l’ensemble des besoins en termes de fidélisation clients. L’office espère entretenir une relation durable et personnalisée avec les clients voire même reconquérir la clientèle ayant boudé le réseau ONCF pour des raisons liées au retard, au confort…
Un objectif qui ne peut être atteint que par la différenciation par rapport aux autres moyens de transport national : Grand Taxi, Voiture particulière, bus… Une différenciation qui nécessite des investissements.
Mieux encore, il est projeté d’augmenter la fréquence moyenne des voyages effectués par les différents segments de voyageurs (navetteurs, loisirs, affairiste…).
Le fait que l’Etat se porte garant aux emprunts contractés par l’ONCF auprès des banques lui permettra de réaliser ses projets et répondre aux besoins sans cesse croissants de ses clients.