Casablanca a abrité pour la 2ème fois le séminaire du cycle 2021/2022 dans la région métropolitaine de Casablanca sous le thème « politiques d’aménagement au Maroc et dans le Grand Casablanca ». Un séminaire qui a permis de mettre la lumière sur les opportunités mais aussi les défis à relever pour l’amélioration des modes d’administration territoriale, pour insuffler une nouvelle dynamique de modernisation politique, socioéconomique et culturelle
Chaque année, les cycles d’études urbaines et territoriales de l’AVITEM et ses partenaires AFD et CMI sont l’occasion d’aborder de manière pédagogique, collective et opérationnelle, les grands défis auxquels sont confrontées les métropoles méditerranéennes. En immersion dans une métropole pendant une semaine, une quinzaine de cadres publics et privés de l’aménagement issus du pourtour méditerranéen partagent une lecture du territoire, questionnent les systèmes d’action et participent à l’impulsion de certains projets.
En collaboration avec la Wilaya de Casablanca-Settat, la Région de Casablanca-Settat et la Municipalité de Casablanca, l’AVITEM lance, du 19 au 24 juin, le second séminaire du cycle 2021/2022 dans la région métropolitaine de Casablanca sous le thème « politiques d’aménagement au Maroc et dans le Grand Casablanca ». Organisé par l’Agence des Villes et Territoires Méditerranéens Durables (AVITEM), l’Agence française de développement (AFD), le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) ce séminaire a permis de mettre la lumière sur les dysfonctionnements, les enjeux et les défis à relever.
Comment concevoir une vision globale du développement qui permette la mise en réseau des grandes opérations urbaines et leur articulation dans un système métropolitain ? Comment s’organise la gouvernance du Grand Casablanca dans un contexte de décentralisation du Maroc et donc de réorganisation territoriale ? Comment la longue histoire urbaine de Casablanca, son patrimoine matériel et immatériel peuvent-ils être un vecteur de rayonnement international, de cohésion territoriale et d’identité locale pour la métropole ? Comment ce passé inspire-t-il de nouveaux imaginaires, une nouvelle vision et des projets structurants au service d’une ambition métropolitaine mondiale ?
Autant de questions qui seront abordées durant ces 5 jours de séminaire auquel ont pris part des experts nationaux et internationaux.
« Votre présence distinguée aujourd’hui témoigne de l’intérêt particulier que présente la collaboration inter-territoires du bassin méditerranéen qui partageons les mêmes soucis de gestion avec des proportions techniques différentes mais o combien de similitudes dans la notions humaines en valeurs et histoires qui nous rapprochent », a déclaré la Présidente de la Commune de Casablanca, Nabila Rmili, à l’ouverture du séminaire de l AVITEM.
Et d’ajouter « Réfléchir et faire réfléchir sur des sujets de Casablanca nous intéresse énormément et surtout que ce travail de think thank, laboratoires d’idées et de partages d’expériences et de réflexions donnera naissance à des synthèses de hautes valeurs ajoutés ».
De son côté le vice-président de la région Casablanca-Settat Mohamed Bourrahim a affirmé que « cette nouvelle approche va nous permettre de relever ensemble, le défi de la compétitivité, la création de richesse, l’équité sociale et l’ancrage de la démocratie locale »
Et d’ajouter « aujourd’hui toutes les réflexions convergent vers la nécessité d’instaurer une bonne gouvernance, permettant de comprendre la dynamique territoriale des aires métropolitaines pour anticiper les grandes mutations à venir et transformer les contraintes en opportunités. Ainsi que de nourrir nos ambitions de faire de ces espaces un véritable régulateur territorial capable de faire face aux exigences conjuguées de l’expansion urbaine ».
A noter que le processus de la régionalisation avancée engagé par le pays depuis quelques années s’inscrit dans une logique d’action résolue pour l’amélioration des modes d’administration territoriale, insuffler une nouvelle dynamique de modernisation politique, socioéconomique et culturelle.
« La Région est ainsi, plus que jamais, l’acteur de référence pour la définition et la mise en œuvre de sa stratégie de développement, et ce en parfaite coordination et synergie avec l’ensemble de ses partenaires territoriaux. Marquant aussi l’émergence de nouvelles générations de mode de gouvernance pour fournir de meilleurs services aux citoyens, vue que en définitive, du point de vue du citoyen, c’est l’ensemble de ces services, quel qu’en soit le fournisseur, qui détermine le bien vivre ensemble et l’attractivité du territoire », a rappelé le vice-président de la région.