A peine le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé son plan intégré de gestion de la rentrée 2021-2020, que le corps enseignant a commencé à se poser des questions sur le déroulé de cette rentrée à partir du 7 septembre 2020.
En effet, face à la situation épidémiologique alarmante que connaît actuellement le Maroc, le Ministère a annoncé ce 22 août dans la soirée avoir adopté «l’enseignement à distance» comme formule à partir du 7 septembre pour tous les niveaux que ce soit dans les établissements d’enseignement publics et privés ainsi que dans les écoles relevant des missions étrangères, avec la possibilité pour les parents qui en exprimeront la volonté d’une formule de présentiel.
Une formule conditionnée par la mise en place d’un mécanisme strict dont les contours seront dévoilés ultérieurement par le ministère.
Mais d’ores et déjà le corps enseignant a commencé à se poser des questions sur la possibilité de mener à la fois un enseignement présentiel et à distance surtout dans la situation épidémiologique actuelle si le nombre de nouveaux cas ne fléchit pas.
Dans son communiqué, le ministère évoque un protocole sanitaire strict tenant compte du respect des mesures de prévention et de précaution fixées par les autorités sanitaires, notamment le port obligatoire des masques dès la cinquième année d’école primaire, le lavage et la désinfection réguliers des mains, ainsi que le respect de la distanciation physique par la réduction du nombre d’étudiants dans les départements académiques et la stérilisation continue des différents établissements d’enseignement.
Une situation qui sera également appelée à changer en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique dans notre pays surtout sur le plan régional après coordination avec les autorités locales.
On apprend également que le Ministère s’attachera à informer les détails de cette rentrée 2020-2021 à tous les niveaux.
Le communiqué note également que vu la situation actuelle, il a été décidé de reporter à une date ultérieure l’examen normalisé régional de la première année du baccalauréat.