Interviewé par Soubha Es-siari |
Les travaux de la conférence publique organisée par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), à l’occasion de la 47ème réunion annuelle de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs (OICV), portant sur le thème « Prévoir l’imprévisible : un trilemme pour le marché des capitaux » sont un moment fort pour les régulateurs, économistes, commentateurs… de grande facture avides d’identifier des solutions durables pour développer les marchés de capitaux dans un contexte de plus en plus imprévisible. Le point avec Jean-Paul Servais président de l’OICV.
Les crises se succédant, l’économie mondiale fait face à des besoins financiers de plus en plus pressants. D’où le rôle déterminant des marchés des capitaux pour une meilleure canalisation de l’épargne en faveur de l’investissement. Pour ce faire, les régulateurs sont appelés à mettre les bouchées doubles pour une meilleure dynamique des marchés des capitaux dans un contexte où le mot reprise ou relance est le principal credo.
En marge de la conférence internationale de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) tenue ce 20 octobre à la ville ocre Marrakech, EcoActu.ma a donné la parole à Jean-Paul Servais, nouveau président de l’Organisation Internationale des commissions de valeurs (OICV) pour éclairer du rôle que doivent jouer les marchés des capitaux dans le contexte post-Covid tout en prenant en considération ces nouveaux risques qui émergent en l’occurrence le dérèglement climatique, les risques technologiques, financiers… qui menacent l’épargne des investisseurs souhaitant injecter leurs fonds dans des projets durables et surtout rentables.
Jean-Paul Servais nous informe également sur comment se fait la régulation ou la mise en œuvre de normes à l’international tout en prenant en considération les spécificités des marchés des capitaux devant s’adapter aux réalités des pays. Une question lancinante qui taraude les esprits des dirigeants notamment ceux des pays émergents.
Pour le cas du Maroc, les normes nationales sont au diapason des standards de l’OICV en termes de contrôle et de crédibilité. Face à la prolifération des risques, l’OICV définit un plan d’action qu’elle met à jour chaque deux ans.
C’est pour dire qu’aujourd’hui, l’OICV ne part pas d’une page blanche mais avec une artillerie et une agilité pour mettre les marchés des capitaux au service d’une économie durable.
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