« La préparation du Projet de la Loi de Finances au titre de l’année 2020 est conduite dans le cadre des Hautes Orientations Royales contenues dans les Discours de Sa Majesté le Roi prononcées à l’occasion de la Fête du Trône, de la Révolution du Roi et du Peuple et de l’ouverture de l’année législative », annonce en préambule le ministre chargé des Finances à l’occasion de la rencontre tenue le 22 octobre. Elle intervient dans un contexte marqué par un élan réformateur de notre pays, visant à renforcer la résilience de sa croissance économique et la soutenabilité de son modèle de développement.
La présentation du PLF 2020 par le ministre aux médias a été un moment phare pour débattre des questions qui font et refont l’actualité économique du pays.
Sans langue de bois, Mohamed Benchaâboun s’est prêté au jeu des questions-réponses qui ont porté essentiellement sur la contribution libératoire dédiée aux personnes détenant des avoirs à l’étranger comme une dernière chance du fait des mécanismes draconiens de contrôle qui seront instaurés, sur la prochaine sortie à l’international, sur l’étape qui suit l’élargissement de la bande de fluctuation du DH, sur les financements innovants pour faire face aux besoins sans cesse croissants que ce soit en infrastructures ou en projets sociaux.
La baisse de l’IS de 31% à 28% en faveur des entreprises opérant dans le secteur industriel a également suscité des interrogations sur le pourquoi et l’enjeu de la disposition.
La question afférente à la privatisation n’est pas en reste dans la mesure où l’Etat escompte générer 6 Mds de DH qui seront répartis équitablement à raison de 3 Mds de DH entre le Budget et le Fonds Hassan II.