Cheval de bataille de l’économie nationale, les PME qui composent 95% du tissu économique national, sont au cœur des priorités des acteurs publics mais également du privé, particulièrement le secteur bancaire.
Dans le sens d’accompagner davantage ces entreprises dans leur rôle de locomotive économique du pays mais également comme vivier de création d’emplois et d’inclusion sociale, le groupe Banque Populaire a le plaisir de vous convier à un forum sous le thème : « Relance de l’investissement des PME, des attentes aux solutions ».
Mohamed Karim Mounir, le Président Directeur-général du Groupe Banque populaire, a rappelé à l’occasion que le groupe Banque populaire est attentif à toutes les pistes de nature à redynamiser la croissance de la PME et à lui assurer un environnement favorable à ses investissements.
« Notre forum faisant par ailleurs suite à la récente rencontre entre Bank Al-Maghrib, le GPBM et la CGEM qui a dressé le bilan des principales mesures déjà déployées et réfléchir à de nouvelles mesures complémentaires pour faciliter l’accès des PME aux financements », rappelle Mohamed Karim Mounir qui estime que l’objectif de ce forum sous le thème « Des attentes aux solutions » est de faire en sorte que les PME soient confiantes en leur avenir. Le groupe BP de par ses origines mutualistes et de par son ancrage régional, est un acteur majeur dans l’accompagnement de la petite et moyenne entreprise. Le groupe défend d’ailleurs une part de marché en crédit octroyé qui dépasse les 40%. « C’est cette histoire qui nous lie qui milite en faveur la poursuite de l’accompagnement de tout l’écosystème entrepreneurial », précise-t-il.
La rencontre de la BP qui a réuni plus de 500 entreprises, a été l’occasion pour le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun de rappeler la batterie de mesures en place ou en cours en faveur de la PME et l’amélioration du climat des affaires en sa faveur.
Plus particulièrement le principe de la neutralité de la TVA qui fera l’objet des assises de la fiscalité, la facture électronique, les délais de paiement au niveau des entreprises publiques qui se sont engagées dans de lourds investissements mais également la problématique persistante des crédits interentreprises, le climat des affaires, les sûretés mobilières, le reprofilage des offres de la CCG ou encore la loi sur le partenariat public-privé…
Comme l’indique la thématique, la rencontre a été l’occasion pour différents panélistes de faire part de leurs attentes pour donner concrètement vie à cette dynamique de relance qu’on souhaite insuffler, dans un débat serein où les différentes parties s’écoutent. D’ailleurs, pour Jalil Sebti, le Directeur général Banque de Détail du Groupe Banque Populaire, l’événement tombe à point nommé, preuve en est le nombre de participants (500 entreprises) issus des différentes régions du Royaume. « C’est dire que cette thématique parle à tout le monde et répond à un besoin réel. Notre message est de dépasser cette relation transactionnelle entre banque et entreprise pour aboutir à un véritable partenariat déclencheur d’investissements. Notre souhait est d’accompagner l’entreprise dans son plein développement et l’industrie à financer de nouveaux outils de production, pour recruter de nouvelles compétences et créer de la richesse », insiste Jalil Sebti qui note que le débat aujourd’hui entre la banque et l’entreprise est apaisé puisque leur intérêt sont in fine convergents.
Mohammed Fikrat, le Président de la FENAGRI (Fédération nationale de l’agro-alimentaire) et PDG de Cosumar, plaide en faveur de la citoyenneté économique. Il estime que les différents intervenants doivent s’inscrire dans une démarche de partenariat puisqu’il en va de l’essor de tous. En effet, il défend l’idée en sus que chacun ne peut plus continuer à prêcher pour sa paroisse mais plutôt raisonner de manière systémique.
La rencontre a été l’occasion donc pour différentes fédérations aussi de faire part de leurs attentes du secteur bancaire, mais pas seulement. Leur attente également des acteurs publics notamment dans la mise en commun de toutes les mesures en faveur du tissu économique et industriel, en assurer une bonne communication et un accès facile. Un vœu qui a été ainsi formulé par Karim Tazi, Président de l’Amith et fondateur de l’enseigne marocain Marwa.
La région de Casablanca-Settat à elle seule pèse pour 33 % du PIB national et concentre 50% de l’industrie nationale. Dans ce sens, le Conseil régional a tablé sur deux éléments clés. Les détails avec Moncef BelKhayat, vice-président du Conseil régional Casablanca-Settat.
Le Forum a été également marqué par la participation d’Ahmed Reda Chami, le Président du Conseil économique, social et environnemental au débat. Avec un avantage de taille, celui d’avoir non pas seulement été patron mais d’avoir également présidé aux destinées des PME sous la casquette de ministre de l’industrie, avec un son actif plusieurs actions.
2 Commentaires
Tres comme info
Toutes ces rencontres faites par des banques sont pour attirer des clients confortablement installé sur le marché national, mais aider des nouvelles société ça reste à prouver, car même pour ouvrir une ligne de caution pour soumissionner aux marchés publics reste un privilège dont rêvent les débutants .