Ecrit par S. Es-Siari |
La profession vit très mal le retrait de l’agrĂ©ment Ă l’ACECA. RĂ©action Ă chaud de Farid Bensaid, en marge de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă©lective de la FNACAM.
A l’occasion de l’Assemblée générale élective de la FNACAM organisée le 16 décembre, les membres de la fédération ont saisi l’occasion pour discuter et débattre des problématiques qui pèsent lourdement sur la profession.
Le 1er mandat de Farid Bensaid n’a pas Ă©tĂ© de tout repos pour le bureau. Outre les problèmes de TVA, de commissionnement, de distribution et de digitalisation… est venue se greffer la crise sanitaire liĂ©e au Covid19. La FNACAM et la FMSAR ont dĂ» jouer aux sapeurs-pompiers pour sauver certains agents et courtiers d’assurance de mettre la clĂ© sous le paillasson.
D’ailleurs, la profession vit aujourd’hui très mal le retrait de l’agrĂ©ment Ă l’ACECA par l’ACAPS. L’ACECA est dans le top 5 des grands courtiers de la place. Depuis quelques annĂ©es, ACECA vivait des difficultĂ©s financières, mais le retrait de son agrĂ©ment ce 7 dĂ©cembre a plombĂ© le moral de la communautĂ© des intermĂ©diaires en assurance.
En effet, le cas de ACECA n’est pas unique en son genre. Plusieurs cabinets de courtage font face Ă de grandes difficultĂ©s financières.Â
En matière de TVA supportĂ©e indĂ»ment par les agents et courtiers d’assurance qui leur fait perdre des millions de DH, la FNACAM est aujourd’hui confiante que justice sera ainsi faite avec l’actuelle Ă©quipe au pouvoir.Â
Concernant le rapprochement avec l’UMAC (Union marocaine des agents et courtiers d’assurance), la FNACAM a tournĂ© la page et compte faire cavalier seul pour dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts de la profession et lui rendre ses lettres de noblesse.
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