Les Associations de microcrédit n’ont pas été épargnées par les effets de la Covid-19 et pourtant elles ont un rôle crucial à jouer auprès des populations cibles. Pour les prémunir également de l’impact de la Covid, un accord cadre créant le fonds de garantie a été signé le 12 novembre entre le Ministère de l’Economie et des Finances et la Caisse Centrale de Garantie. Détails.
En vue de faire face à la crise sanitaire, plusieurs mesures ont été prises par la Banque Centrale sur le plan de la politique monétaire.
Et aucun segment d’activité n’a été « oublié », notamment les associations de microcrédit qui ont assisté à arrêt total ou presque des activités d’octroi de prêts et de recouvrement sous le choc de la Covid-19.
Pour les aider à y faire face, la Banque a mis en place une ligne de refinancement des crédits rééchelonnés ainsi que de nouveaux crédits qui leur sont accordés par les banques au cours de la période allant du 2ème trimestre 2020 au dernier trimestre de 2021.
Ce financement est accordé sur une base trimestrielle pour une durée d’un an.
« Bank Al-Maghrib a également décidé d’accepter la prise en garantie, en plus des actifs éligibles dans le cadre de la politique monétaire, les effets représentatifs de créances des associations de microfinance », rappelle A. Jouahri devant la Commission des Finances à la 1ère Chambre.
Ajoutons à cela que la Banque Centrale et le Ministère de l’Economie et des Finances (MEFRA) finalisent le lancement du Fonds de Garantie en faveur des associations de micro-crédit qui couvre les crédits restructurés et additionnels accordés en guise de réponse à la crise de Covid-19. A ce titre, un accord cadre créant le fonds a été signé le 12 novembre entre le MEFRA et la CCG.
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Dans le même ordre d’idées et pour répondre aux besoins des banques participatives, une ligne de refinancement des “Wakala Bil Istitmar” conclue avec les banques conventionnelles au cours de la période allant du 2ème trimestre de 2020 au dernier trimestre de 2021 a été mise en place.
Le refinancement est trimestriel pour une durée d’un an en contrepartie de l’application par les banques bénéficiaires des “Wakala Bil Istitmar” conclues avec des banques participatives et refinancées par Bank Al Maghrib, d’un taux de rendement ne dépassant pas le taux directeur, net des frais de gestion à la charge de la banque participative.
De même, les banques peuvent mobiliser, en garantie du refinancement accordé par BAM, les effets représentatifs de “Wakala Bil Istitmar” conclues avec des banques participatives.
Concernant les mesures relatives aux banques conventionnelles, le wali a annoncé l’élargissement de la liste des actifs éligibles en tant que garantie aux opérations de refinancement. La liste comprend outre les titres émis ou garantis par l’Etat et les titres de créances négociables (TCN), les titres de créances émis par les EEP ou des Fonds de Placements Collectifs en Titrisation (FPCT) et les effets représentatifs de créances sur l’Etat (en particulier le remboursement des crédits TVA) ou sur les EEP.
Cette mesure s’est traduite par le triplement du potentiel de refinancement des banques qui est passé de 150 Mds de DH à 450 Mds de DH, soit près de 42% du PIB.
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